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Elles : profils des exilées


Recommencer à nouveau dans une terre étrangère...

 

Partir en exil a été dur, mais vivre avec un désir permanent de retourner dans son pays d’origine a été encore pire. La première génération d’exilés a vécu sans vouloir mettre des racines et ce sentiment a été transmis aussi à leurs enfants, qu’ils soient nés ou non en exil.

Les femmes ont inconsciemment favorisé la réconciliation entre un passé nostalgique et le pays d’accueil. Avec le temps, l’immersion culturelle et linguistique est arrivée.

Beaucoup d’entre elles n’ont pas vécu l’exil, milité politiquement ou participé à la guerre, mais elles se sont échappées en partageant une peur collective ou pour des raisons personnelles, pour suivre leurs maris, leurs conjoints et leurs familles. Parfois elles sont parties toutes seules. Beaucoup d’entre elles ont apporté leurs enfants et affronté les difficultés liées à la survie dans l’enfer des camps de concentration français et allemands, sans pouvoir profiter de la chance d’émigrer dans un autre pays. L’Amérique était trop éloignée pour beaucoup d’exilées et, bientôt, leur vies et celles de leurs familles ont été menacées par le joug nazi-fasciste… tout cela fait désormais partie de l’histoire.

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