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Nicolás Rubió : Carnet de voyage d’un enfant exilé


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Artiste, écrivain, poète ; il avait seulement 8 ans quand sa famille a quitté l’Espagne pour l’exil ; ils sont passés par Barcelone et Céret pour rejoindre l’Auvergne sans être interné dans aucun camp en France.

CeretSon père, Santiago Rubió Tuduri, ingénieur dans une compagnie hydroélectrique en Catalogne ne participa pas à la guerre et n’a jamais été actif politiquement. D’après le récit de Nicolas, ils se sont exilés pours des raisons familiales, à cause de son oncle,  le célèbre avocat Mariano Rubió Tuduri, membre de la gauche Républicaine et député de la circonscription de Barcelone. Il sera également forcé de s’exiler en France en 1939 suite à  une série de désaccord avec le parti communiste. Avoir un frère lié à un parti de gauche et le déroulement de la guerre civile ont poussé Santiago Rubio à l’exil avec sa famille en 1938 avant la fin du conflit.

Cet exil a marqué un avant et un après pour Nicolas qui a écrit un journal sur le voyage de la Catalogne vers la France et leur séjour dans des petits villages français : environ 130 pages écrites en français, incluant également des cartes postales de l’époque et les dessins de Nicolás ; un document exceptionnel de l’époque sur l’exil vécu et vu à travers les yeux d’un enfant.

Auteur: Lidia Bocanegra | Octobre 2012

Carnet de voyage : De Barcelone à Céret à l'Auvergne

 

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Diario Nicolás Rubió